Travailler avec méthode

Vous êtes en prépa’ et cherchez à optimiser votre temps de travail ? Trop de boulot le soir ? pas le temps de réviser à fond les khôlles, DM et autres devoirs surveillés ? Ceci devrait vous aider.

Ce billet fait suite à «  Comment travailler efficacement ?  » et propose une analyse plus détaillée de la méthode des « feed-back », méthode sur laquelle j’ai eu plusieurs retours de votre part.

Rappelons que ce concept a été inventé en 1990 par Eric Maurette mais que la méthode elle-même est ancestrale : faire un « feed-back » consiste ni plus ni moins à contrôler par écrit, par oral ou mentalement ce que l’on vient d’apprendre.

Donc rien de révolutionnaire. Cependant, pratiquée de façon régulière, quotidiennement, cette méthode permet des résultats spectaculaires ; le « feed-back » fait d’ailleurs partie des méthodes de travail utilisées par la plupart des majors de Polytechnique, Centrale, HEC…

Quand faire les « feed-back » ?

Je suis tenté de répondre « aussi souvent que possible ». En tout cas, il me parait nécessaire de faire au minimum deux « feed-back » par jour : l’un pour le cours et l’autre pour les exercices. Vous pouvez soit les faire dès que vous rentrez du lycée (pendant les trajets en bus ou en métro par exemple). Essayez de vous rappeler votre cours et vos exercices sans regarder ni vos livres, ni vos cours, ni vos notes. Cela nécessite d’avoir été attentif en cours mais cet entrainement vous amenera petit à petit à profiter d’avantage du temps passé en classe. On peut d’ailleurs estimer qu’une attitude active en classe permet de « gagner » une heure de travail (ou de sommeil !) chaque soir ! L’autre possibilité pour vos « feed-back » consiste à les faire après avoir relu et appris votre cours, vos exercices étudiés en classe ainsi que vos exercices faits à la maison.

Cela va-t-il me prendre du temps et me donner du travail en plus ?

Non, bien au contraire ! Cela va vous faire gagner du temps à long terme en vous faisant travailler mieux : grâce à cette méthode de travail, vous aurez besoin de moins de temps pour maitriser le cours et de moins d’exercices pour améliorer vos notes.

Je vous conseille aussi de ne pas restreindre les « feed-back » aux maths. Appliquée aux autres matières (scientifiques ou littéraires), cette méthode donnes des résultats tout à fait remarquables.

Quel « type » de feed-back donne les meilleurs résultats ? Ecrit, oral ou mental ?

Il n’y a pas de réponse unique à cette question : tout dépend de votre façon de travailler. Personnellement, j’ai toujours préféré faire mes « feed-back » mentalement (d’ailleurs à l’époque, je ne savais même pas qu’on appelait çà « feed-back »…), pour des raisons de practicité : le « feed-back » mental est très rapide et très formateur, surtout en maths pour apprendre à manier les nouveaux concepts. Pour les points les plus « tordus » du cours, rien ne remplace cependant le bon vieux duo papier / crayon… Mais certains privilégient d’autres types de « feed-back » : expliquer le cours à un ami constitue par exemple un exellent « feed-back » oral.

N’oubliez pas de vérifier que votre « feed-back » est juste.

Habituez vous à être vigilant sur la qualité du travail que vous fournissez. Donc une fois votre « feed-back » terminé, n’oubliez pas de vérifier à l’aide de votre cours qu’il est entièrement juste. Si ce n’est pas le cas recommencez.

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